“Je veux casser les stéréotypes dans le monde du VTC”

Pourquoi elle ?

Son parcours atypique, de chauffeur VTC à créatrice d’entreprise. Le projet est osé… et il n’y a pas encore beaucoup de visibilité sur son parcours, son combat, sa startup.

Bio

Smahane Bouchlaghem est née au Maroc et a grandi à Montbard, près de Dijon. Lorsqu’elle quitte sa Côte d’Or pour rejoindre Paris, elle a déjà une idée en tête : créer son entreprise, monter un projet qui a du sens. L’idée se précise durant son parcours professionnel, alors qu’elle cumule les métiers habituellement attribués aux hommes : commercial et chef de secteur.

Une fois prête à se lancer dans l’entreprenariat, Smahane reprend un garage automobile. Elle ne le sait pas encore, mais ce sera l’action la plus porteuse de sens et la plus en cohérence avec ses valeurs : l’équité entre hommes et femmes et la promotion sociale.

Nous sommes alors en 2014 et le marché du VTC explose. Smahane réalise son étude de marché pour se lancer dans le transport de personnes et le résultat est édifiant : le VTC compte seulement 10% de femmes.

Objectif :

C’est ici qu’intervient le déclic final : reprenant à son compte la première partie d’un dicton polémique sur les femmes, Smahane dépose sa marque, Femme au volant. Elle communique auprès de journalistes, contacte des centres médico-sociaux, et reçoit sa première course en juin 2017. Les médias tels que Le Parisien, Femme actuelle ou RMC s’intéressent au phénomène et y consacrent leurs espaces.

Femme au volant, c’est aujourd’hui plus 99% de satisfaction client, un service de qualité assuré par une vingtaine de conductrices, et l’opportunité d’améliorer la condition de vie des chauffeurs.  Car il ne s’agit pas seulement d’un projet économique ; il s’agit de la réalisation d’un désir d’équité entre hommes et femmes, pour tordre le cou aux idées reçues et promouvoir la liberté.

« Ce projet est né d’un désir d’équité entre hommes et femmes. »

Smahane BouchlaghemFondatrice de Femme au volant