À l’occasion de Viva Technology, Diversidays a présenté les résultats d’une étude sur la diversité et l’inclusion au sein de l’écosystème startup réalisée avec le cabinet Occurrence et en partenariat avec le cabinet de Conseil et d’Audit PwC France et Maghreb.

Selon cette étude, si les startups bénéficient globalement d’une image positive, elles ne sont pas encore pleinement inclusives dans les faits. Un second volet de l’étude présentant des bonnes pratiques sera dévoilé le 6 juillet prochain au Forum Diversidays, pour faire bouger les lignes de cet écosystème pourtant plein de promesses. 

En effet, près de 8 salariés français sur 10 ont une opinion positive des startups (78%) auxquelles ils attribuent une image d’innovation, de dynamisme, de croissance et de potentiel de création d’emploi. Pourtant, dans les faits cet écosystème n’est pas encore accessible à toutes et tous : les salariés français ne sont que 20% à avoir postulé ou envisagé de travailler dans une startup. Quand on leur demande les critères susceptibles de restreindre le recrutement au sein des startups, les salariés indiquent : 

  • le niveau de diplôme pour 50% d’entre eux,
  • l’âge pour 48%, 
  • l’origine géographique : 16%,
  • l’origine sociale : 15%,
  • l’origine ethnique : 14%,
  • le genre : 14%.

Les  salariés sont d’ailleurs prudents lorsqu’on leur demande s’ils seraient prêts à recommander à un proche de choisir une startup pour une prochaine expérience professionnelle, puisque seuls 52% l’envisagent. Et quand ce sont les salariés des startups qui sont interrogés en particulier, l’origine sociale est même pointée à 24% (+ 9 points) et à 19% l’origine ethnique (+ 5 points) comme étant susceptible de restreindre le recrutement dans ces structures.

Si 6 salariés sur 10 estiment que les startups appliquent une politique diversité, les discriminations subsistent. Les salariés des startups sont 39% à dire en avoir été victime au moment de l’intégration ou dans la startup, et 40% à avoir été le témoin d’une discrimination. D’autant que les répondants de l’échantillon startup sont 47% à avoir un diplôme équivalent à BAC+3 ou plus. Des chiffres qui soulignent donc un décalage entre la perception et les pratiques dans les faits. 

Cette étude démontre ainsi l’attractivité des startups auprès des actifs français, mais aussi des lacunes en matière de diversité et d’inclusion. 

Ces chiffres ont récemment fait l’objet d’une exclusivité dans le journal Les Echos.Pour favoriser l’évolution des pratiques, Diversidays, PwC et Occurrence présenteront la suite de cette étude mettant en avant une sélection de bonnes pratiques au sein de l’écosystème. Ce nouveau volet de l’étude, basé sur des entretiens avec 15 dirigeants de startups, sera dévoilé en septembre prochain. Ce temps sera également l’occasion de présenter les nouveaux membres de TechYourPlace, cofondé par Diversidays et la Fondation Mozaïk, le premier mouvement en France qui fédère et anime les  entreprises de la Tech et les fonds  autour de la mise en place de  bonnes pratiques diversité et inclusion. Composé de startups, de fonds d’investissements et de sociétés de portefeuilles, le mouvement accompagne vers des politiques plus inclusives, en proposant un diagnostic basé sur des indicateurs clairs, la mise en place d’une stratégie D&I, la rencontre d’experts, l’échange entre pairs et la rencontre et le recrutement de nouveaux talents. Il compte aujourd’hui 25 membres parmi lesquels Castalie, Le Slip Français, EkWater, Ring capital ou encore ISAI Partner.

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